2019 : Sortie de Pentecôte : 8-9 et 10 juin – sur les traces de nos ancêtres en Franche-Comté, en Alsace et en Allemagne

Samedi 8 juin : Besançon, la ville et la citadelle
Une première journée pour que les 55 adhérents de l’Association “Les Maçons de la Creuse” s’imprègnent des techniques de fortification et de l’art militaire de Vauban.
En 1667, le génial projet de citadelle de Lille persuade le roi Louis XIV de confier à Vauban le soin de construire une véritable “ceinture de fer” tout autour du royaume. La citadelle de Besançon dont la première pierre a été posée en 1668 est un remarquable exemple de l’architecture militaire du XVIIe.
Le groupe a débuté sa visite sur les hauteurs de la colline de Brégille (vue sur la citadelle et sur la ville), avant de sillonner à pied les rues de la “boucle” sur les pas de l’industrie horlogère notamment. L’après-midi après avoir joué au chat et à la souris avec les “gilets jaunes”, le groupe est parvenu à prendre d’assaut la citadelle et à faire une rapide, mais intéressante, visite qui heureusement avez été bien préparée avec la diffusion en amont d’une vidéo sur l’histoire de la ville et de la citadelle.

Dimanche 9 juin : sur les traces de Jacques Tarade à Neuf-Brisach et à Breisach-am-Rhein
Jacques Tarade (1640-1722) est, vers 1661, architecte des bâtiments du roi puis directeur des fortifications d’Alsace en 1681. Il vit à Brisach (Breisach-am-Rhein) dès 1676 et ouvre la “Rheintor” en 1678. De 1698 à 1703, il supervise le projet de ville idéale de Neuf-Brisach.
Jacques Tarade est né à Clermonteix, hameau de la commune de Pionnat (23). Il est le fils de Jean Tarade dit Taradon, maître maçon, maître général des voies et bâtiments du roi. Sa mère était la sœur de Michel Villedo (originaire de Jarnages) et elle a épousé en seconde noce, Antoine Bergeron (originaire de Pionnat). Un cadre familial qui a permis à Jacques Tarade de se former aux techniques de la construction et de la charpenterie sur les chantiers du Louvre, de Vaux le Vicomte, de Versailles, des Tuileries…
(rédaction sur la base des travaux d’Isabelle Warmoes, directrice adjointe au Musée des plans-reliefs à Paris).

Lundi 10 juin : sur les traces de Léonard Mignaton
Après une matinée à la Saline royale d’Arc-et-Senans, le groupe a pris la direction du Jura où Bernard Bichon, historien publiant dans la revue Patrimoine polinois, a répertorié de nombreux maçons et tailleurs de pierre venus travailler dans le Jura aux 18e et 19e siècles. L’ Association ne pouvez donc pas ignorer ce territoire très attractif pour nos maçons et notamment la commune de Colonne où nous avions des illustrations concernant un certain Léonard Mignaton : dans le linteau gravé de la porte de la mairie dont il fût Maire  “17 Léonard Mignaton 91” et sur un médaillon du fronton du clocher haut de 139 pieds de l’église où il est inhumé  “L Mignaton fec (it) 17“.  Léonard Mignaton, comme de nombreux néo jurassiens, venait de la région de Chavanat, comme d’autres de Rougnat ou encore de Saint-Hilaire-la-Plaine, communes de la Creuse.

église de Colonne


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